Sodome et Gomorrhe. L’histoire de la mer Morte
Jadis, nos ancêtres ne trouvaient pas que la Mer Morte était… morte. Lucides et observateurs, les peuples d’antan appelèrent cette surface d’eau de 1000 km2 pour ce qu’elle était : «La Mer de Sel». Situé à – 400 m, le point le plus bas du globe, cette dépression est un vaste lac de sel. Alors que le taux de salinité moyen de l’eau de la Méditerranée oscille entre 4 % et 6 %, celui de la Mer Morte est d’approximativement entre 22 % à 25 %, soit sept fois supérieur. Pourtant, selon la Bible, cette contrée maudite fut auparavant «un jardin florissant», giboyeux et poissonneux à souhait et où il y avait de l’eau à profusion et une végétation luxuriante. C’est là que d’après le récit biblique légendaire furent englouties, punies par la vindicte et la malédiction divine dans un déluge de souffre et de sel, les deux cités pécheresses: Sodome (sodium?) et Gomorrhe (en hébreu Amora, ammonium?).
Ancienne malédiction
- Est-ce aussi la raison pour laquelle la Bible donna à cette dépression le nom de «Vallée des minéraux»?
- Mais quelle est la signification de ce mythe? Comment le réactualiser, ou plutôt comment le réinterpréter?
- La malédiction de jadis se serait-elle métamorphosée aujourd’hui en bénédiction?
Cette terre a été encore le jardin en fleurs
Car cette étendue d’eau salée, désolée et morne est en vérité un formidable réservoir d’énergie et de santé. Les composants minéraux de son «cocktail» salin, représentent une véritable manne pour l’humanité. Son eau providentielle renferme ainsi des quantités impressionnantes de minéraux, entre autre du chlorure de magnésium, du potassium, du brome et de l’ammonium, indispensables à la réparation de maladies des peaux, voire de rajeunissement cellulaire dont notre organisme a tant besoin. La Mer Morte portait déjà, 2000 ans avant Jésus, des noms bénis comme celui de «Mer du Soleil Levant» ou encore «Mer de Kos». Pourquoi «Mer de Kos»? Parce que le Dieu bienfaiteur des Edomites, une des antiques peuplades hébraïques de la contrée, s’appelait Kos. Mais c’est le teint ocre des Monts d’Edom, situés non loin de la rive sud-est de la Mer Morte et la surplombant de toute leur majesté, qui donna en hébreu le nom de «rouges» aux édomites.
Edomites
En se reflétant sur le sel, les monts d’Edom couvrent parfois la Mer Morte du teint rouge cuivré qui a fait sa renommée. Ces mêmes Edomites, connus plus tard sous le nom de Nabatéens, non seulement bâtirent le site somptueux de Petra ( traduction gréco-latine de «La Roche Rouge» en hébreu), mais furent les premiers commerçants de produits cosmétiques de l’antiquité, approvisionnant reines et bergères, souverains et hommes du peuple, en onguents, crèmes et parfums de toutes sortes! Que signifie donc Kos, le nom mystérieux du Dieu bienfaiteur de ces premiers producteurs de produits cosmétiques de la Mer de Sel?